La Confrérie de L'Eloquence
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La Confrérie de L'Eloquence


 
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 Lerrana, la sramette vagabonde.

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Lerrana
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Lerrana


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MessageSujet: Lerrana, la sramette vagabonde.   Lerrana, la sramette vagabonde. Icon_minitimeMer 17 Juin - 16:08

*Un écrit racontant l'histoire de La sramette Lerrana*

I/ L'enfance

Je n'ai pas eu une enfance heureuse, loin de là. Je suis née dans une petite famille d'un clan féca, en banlieu de Brakmâr. Mais je n'étais pas faite pour la normalité. A ma naissance, ma peau était d'une teinte violacée, ce qui est toujours le cas. Dans la rue, les gens me jettaient des pierres, les autres enfants se jetaient sur moi, me frappaient. Je rentrais chaque soir couverte de bleus, de sang séché et coagulé. Ma famille était mon seul espoir, un nid douillet, où je pouvais vivre, tranquillement. Le conseil du village avait voté plusieurs fois pour mon exclusion, du fait que je faisais peur aux autres enfants. Mon père s'y est opposé farouchement, disant qu'il faurdait lui passer sur le corps avant de m'atteindre. J'en avais les larmes aux yeux. J'avais devant moi la seule personne au monde qui m'acceptait.


Je n'en était qu'au début de mes malheurs, et comparé à ce qui allait arriver, la vie était bien douce! Le jour de mes Dix ans approchait. Mes proches étaient en fête. J'allais devenir une adepte de Féca, comme eux! Ils me laissèrent donc m'endormir tranquillement, le Soir S, en sachant que je serais changée le lendemain. En rêve m'apparurent les dieux. Je les entendaient tous, me faire leurs propositions.

-Allons, petite, rejoins-moi, tu rencontreras Honneur et courage au coeur de la Bataille!
-Joins-toi plutôt à moi, et apprends le respect de la sieste et de la nature!
-Tss... La voie de la scarification est la seule valable; suis la.
-Allons, viens donc déterrer des trésors à nos côtés!
-Tu ne préfères donc pas soigner tes proches, ma fille? Viens donc!
-Suis plutôt la voie du jeu, pitchoune!
-L'alcool te tend les bras, accepte ses vertus, et -hips!- son savoir.
-Rejoins mes disciples, et mon arc ainsi que mes flêches seront à ton service.
-La magie du temps est la meilleure, deviens un de ses utilisateurs!
-Hum... si tu me rejoins, tu ne sera jamais seule, et les animaux seront toujours à tes côtés...

Mais je n'en voyais qu'une seule, parmis tou ces avatars divins bruyants; c'était celle qui n'avait pas encore parlé. Je m'approchais de la déesse de mes parents, souriante. Je t'endais ma main. Un sourire éclairait mon visage. Elle tendit la sienne, qu'un voile noir repoussa. On m'écartais de ma déesse! Je remarquais à ce moment un deuxième dieu muet. Il était d'une paleur extrème, au point que l'on puisse penser qu'il n'avait jamais vu la lumière du jour. Il était également squelettique, et dans ses orbites vides, on voyait un regard arrogant et provocateur. Il se leva, dans un magnifique effet de cape (celle qu'il portait), qui magnificiait ses poignards. Il s'avança, et me dit:
"Laisse donc tomber tout ces croulants, petite; Ils n'ont qu'à te proposer des choses bien peu significatives. Qu'à--t-on à faire de la gloire, des honneurs ou de la richesse? Moi, je t'offre une chose oubliée: la libertée, le plus grand des pouvoirs. Deviens un disciple de Sram, petite!"

Je regardais Fécatte, qui semblait dire : fait ce qui te semble Juste. Je suivis ce comseil muet.

Je plaçais ma main dans celle du tas d'os (où du moins ce qu'il en restait). Je me réveillais, portant un tatouage sur l'épaule. Des vêtements propres m'attendaient à côté de mon lit. Je les enfilais. Il m'allaient à la perfection. Etait-ce un cadeau de mon dieu? Je me dis que j'aurais tout mon temps pour refléchir plus tard; On m'attendait, on bas! Je dévalais les marches quatre à quatre. La fête battait son plein. Je descendit, silencieuse comme une ombre.
Une personne me remarqua, puis deux, puis trois. La fête s'attrrêtait petit à petit, un calme froid prenait place. Plus rien ne bougeait, ni ne parlait, jusqu'à ce que mon metit frère demande:
"Popa, dit, dit, popa, pourquoi que Lerrana elle est pas comme toi? Tu avais pas dit ça, non?"
A partir de ce moment, un immense brouhaha prit la place de l'ambiance,si joyeuse.
Je préfèrais m'éclipser sans bruit, me rendant compte des qualités de mon nouveau corps. Mon père m'attendait dehors. Il ne bougeait pas. Regardant le ciel, il disait:
"Tu as donc préféré Sram à Fécatte... Je ne t'den tiendrais pas rigueur. Qu'importe comment tu sois, tu reste Lerrana!"

Une vague de bonheur m'envahissait. Si on ne me reniait pas chez moi, tout irait pour le mieux!

Ce n'est qu'en me baladant dehors que je compris l'horreur de la chose; on ne me frappait plus, on me fuyait. Les gens ne m'approchaient plus. Je leur inspirait l'horreur. Et tout allait crescendo. En rentrant chez moi, je vis mes parents, me regarder avec un air morbide, comme si j'étais un étrangère. Ils me frappèrent. Ne voulant pas les blesser, je me laissais faire. Je m'enfuyant en courant, en pleurant! Mes seuls êtres chers ne voulaient plus de moi.
Je voulais mourir. J'allais m'approcher d'un croc gland enragé, pour enfin quitter ce monde.
Une main squelettique se posa sur mon épaule. Ce n'était qu'une apparition, Mais elle me redonna courage. Mon esprit dérangé m'avait rappellé que je ne connaissait rien à la libertée!
Je devait voir ce que c'était, avant de mourir. Je me réfugiais donc dans le temple d'hécate, en attendant des jours meilleurs...

FIN(de la première partie)
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Lerrana
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MessageSujet: Re: Lerrana, la sramette vagabonde.   Lerrana, la sramette vagabonde. Icon_minitimeVen 19 Juin - 2:01

II/ L'adolescence


Le temple de la Démone n'est pas très accueillant, je vous le garantis. Tout bouge, tout change. Combien de nuits y ai-je passé, à maudir Sram, qui m'avait piégé, et Fécatte,qui m'avait encouragé à suivre sa voie? Je ne sais plus. à l'époque, je ne pensais plus aux beaux jours, mais seulement à survire. Survire, un bien grand mot. Je volais , faisant preuve d'un art digne d'un grand disciple de Sac d'os, qu'est la technique de l'invisibilité. Combien de cuisses de bouftouts malodorantes volais-je chez le boucher? Un bien grand nombre, ma foi. Je n'arrive plus à me rappeller mon regard de l'époque, mais je sais qu'il était dénué de toute soif de vivre. A part les quelques dons innés que l'on reçoit lors du choix de la religion, j'avais volé bon nombre de parchemins, apprenant ainsi à maitriser toute sortes de pièges, et de sorts utiles. Ma plus grande réussite fut quand même le vol des dagues d'Elorie Entuwan.

J'en suis assez fière, de ce coup-là. Ce fut en quelques sortes ma vengeance, car elles étaient détenues par les fécas, ne me demandez pas pourquoi, je n'en ai pas la moindre idée. Je passais près du batiment où elles étaient enfermées. Je repèrai un petit passage, dans lequel je me glissais facilement. A l'intérieur de la tour, les choses se compliquaient; grâce à un plan volé au conseil Féca, j'avais une idée de la disposition des lieux; il y avait trois niveaux, Chacun gardé par un terrible gardien. J'ouvrais donc la porte du premier niveau. Une bête à l'air complêtement stupide à plume jaune m'attendait. Ne connaissant pas les tofus à l'époque, je me méfiais; ce n'est que quand il poussa son petit cri ridicule que je compris que je n'avais rien à crainde, la bestiole était inoffensive. J'invoquais un piège sournois, dans lequel il marcha par inadvertance, et le tour était joué; je me dirigeais ainsi vers la salle deux. J'ouvrais la porte, croisant le regard d'un bouftout: ces bêtes la, je ne les voyais que mortes, je n'avais aucune idée de ce à quoi elles ressemblaient (oui, des lambeaux de chairs sanguinolents de bouftouts n'ont rien à voir avec la matière première).Je ne me posais pas la question plus longtems, il chargeait. J'invoquais un de mes petits pièges sournois, cela ne lui fit pas grand mal; étais-je donc fichu? Il m'empala. La douleur ne se fit pas attendre. Le sang gicla. Un choc violent. J'étais à terre. Il revenait. Je n'aivais pas le choix, je l'utilisais: le piège de masse. Ne sachant pas encore m'en servir, je n'aivais aucune idée de son effet. Le test s'avèra concluent: le bouftout explosa, tintant les murs d'un joli rouge. Je me dirigeais donc, boitant, perdant mon sang, vers la 3e porte. Là m'attendait un chef de guerre. Il chargea. Je n'eu que le temps de m'écarter. Il continuais à foncer, explosant portes et murs, jusqu'à atteindre une fenêtre, où il se transforma en tofu, puis en viande hachée. Je me dirigeais donc vers le coffre. Je l'ouvrai. L'objet de mes convoitises y était! Je les possédais, les célèbres dagues de la plus cruelle sramette de tout amakna!


Je mis 7 ans pour apprendre à m'en servir correctement. Une fois fait, je décidais d'aller voir du pays. Bontar me sembler être un bon début. Je fis mon baluchon, puis quittai la ville de mon enfance. Je croisais en chemin un raid bontarien , en direction de Brakmâr. Comme voulais la coutume, je saluais ces fiers guerriers. Je me fis plaquer au sol, en remerciement. l'un dit à l'autre:

"-Ey, Voh, t'as vu un peu ce bout d'donzelle?
-Ouaip, l'est pas mal, Rhyen. Mais l'est pas Brakmarienne, on peut rien faire.
-Boaf! on se fera pas dégrader, le chef est aux fraises! qu'est-ce qu'on attend?
-On t'attend toi, abruti!
-Bon, bah alors, je propose qu'on la tue, qu'on la brûle, et qu'on laviole. T'en pense quoi?
-Pas mal! Mais pas dans cette ordre, on avait fait comme ça, la dernière fois, et la dernière étape marchait pas bien.

L'autre se gratta la tête.

- ouais, t'as raison. Bah on inverse tout, alors!
-Ouais."

Des doigts inquisiteurs se glissaient sous mes vêtements. Je ne pouvais pas finir comme ça! Je m'y refusais. J'avais pourtant beau résister, mon aggresseur était plus fort que moi. Etait-ce ça, la citée de lumière? Ecoeurée. Je ne me débattait plus, attendant le moment fatidique. Qui arriva. Mais pas celui que vous pensez. Les deux lourdeaux s'affaissèrent, une dague planté dans leur poitrine. Face à moi, une femme se tenait droite, l'air dur.

"Et bien, petite, fais attention! Bontar, citée du bien, Brakmâr, citée du mal, que de foutaises! tout ce que ces deux lieux valent, c'est la mort. Enfin, on peut toujours y organiser des combats... Allez, suis-moi, on rentre à la maison. Comment? Qui suis-je, tu demandes? Ton maitre, désormais. Appelle-moi Emma. Emma Sacre."

La suite prochainement.
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